Sans filtre
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Réalisateur : |
Ruben ÖSTLUND | ||
Acteurs : |
Harris Dickinson, Charlbi Dean Kriek, Woody Harrelson, ... | |||
Genre : |
Drame, Comédie | |||
Durée : |
2 h 29 | |||
Date de sortie : |
28/09/2022 | |||
Titre original : |
Triangle of Sadness | |||
Note "critique" : |
1,00 | |||
Classement 2022 |
81 / 92 |
Résumé : |
.O xx |
.O. Après la Fashion Week, Carl et Yaya, couple de mannequins et influenceurs, sont invités sur un yacht pour une croisière de luxe. Tandis que l’équipage est aux petits soins avec les vacanciers, le capitaine refuse de sortir de sa cabine alors que le fameux dîner de gala approche. Les événements prennent une tournure inattendue et les rapports de force s'inversent lorsqu'une tempête se lève et met en danger le confort des passagers. .O. |
Xavier |
.O. 5 ans plus tard, le bonhomme réalise un exploit qui n'est pas si rare puisqu'il est le neuvième à faire un doublé à Cannes ce qui m'étonne car les jurys changent... mais on connaît les réalisateurs qui ont le côté et qui viennent présenter chaque année leur nouveau film augmentant significativement leur chance de remporter la récompense suprême (comme le disait le slogan du loto : "100% des gagnants ont tenté leur chance !"). Revenons au film et ses 3 parties : la première démarre plutôt bien avec un couple de top-modèles version 2.0 (donc aussi influenceurs) qui oscille entre amour et jalousie. Des communicants incapables de communiquer ? Rien de bien nouveau sous le soleil amis quelques répliques sonnent justes et lancent le film sur de bons rails. La seconde partie délocalise le couple sur un bateau et ça se gâte totalement. Entre elle qui est imbuvable et lui qui a de mini moment de gêne, l'ennuie guette. La galerie de personnages rencontrés sur le bateau n'aide en rien l'histoire à avancer et le capitaine alcoolisé campé par Woody Harrelson n'apporte rien. Les effets de style sont grossiers (oh, regardez, quand le capitaine tangue e bateau ne tangue pas et inversement), les caprices des passagers ridicules et on voit arriver gros comme une maison les évolutions de l'histoire, le climax étant risible et nullissime. Je ressors du film avec la même sensation que pour "the Square" : il y a de bonnes idées, quelques moments qui fonctionnent mais globalement comment peut-on juger que ce film est LE film de l'année ? Vous me répondrez (à raison) que le jury ne fait que donner son avis sur une sélection de film et je n'arrive pas à croire que sur les 14 longs métrages, rien n'était plus intéressant que ce "sans filtre" prémâché et prédigéré. Damned ! |
Première : ¤ |
.O. Sans idéal de recours, Sans filtre finit par ronronner de son propre rictus et ses charges explosives s’étoufferaient presque dans leur propres inanités (la fin du film est d’ailleurs la partie la plus faible). .O. |
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